La joyeuse troupe est prête. Camille et Faustine partent en tête. Anna et ses deux boys les suivent dans les escaliers. Quentin demande où ils vont.
– Au Sé Bar. C’est à deux arrêts de métro. C’est pas très loin.
– OK. Ben du coup j’sais pas si j’vais vous suivre…
– Et pourquoi pas ?
– J’habite super loin ma belle. Ça va être tendu pour rentrer.
– Ah mais si c’est que ça tu dors à la maison. Des objections Dimitri ?
– …
– Dimitri ?
– Oui ? Euh… Non, pas du tout. Puis tu vas voir, c’est un super endroit. Gros bar à la bonne franquette. Billards, canapés, terrasse et gens sympas.
– Haha. Bon alors c’est d’accord mais j’veux surtout pas que ça vous dérange.
– Sois mignon et tais-toi mon Quentin. Ça nous fait plaisir, répond Anna du tac-o-tac.
– Merci.
– Puis t’es en vacances. Ça se fête aussi, rétorque Dimitri.
Sans un mot de plus, ils accélèrent le pas et rejoignent les deux tourtereaux de devant. Camille en tient une bonne mais il a de l’énergie à revendre. « De tou- de- de toutoute façon… Pouahaha ! » Faustine soupire.
– Ah tu le sens le verre de trop ! Vas-y Camille ! Dis-nous, dit-elle avec une bienveillance hypocrite.
– J’disais qu’deuuuh tute façon, demain c’dimanche. Ce soir, tous les coups sont permis.
– Tant qu’ils ne sont qu’à boire, enchaîne Quentin.
– Ah babaaah ça j’peux rien pro-promettre.
– Sérieux ?
– Oui il a le sang chaud quand il s’y met, continue Dimitri.
– Oauis et bien il va se tenir le Camille. Hein ? J’aime pas les gens violents.
– D’a–ccord môssieur Quentin.
– J’aime mieux ça.
