Le sourire, c’est la clé

le

 

 

C’qui compte, c’est pas les emmerdes,

c’est pas c’qui nous blesse.

 

C’qui compte, c’est d’garder la tête haute

et d’afficher, comme un sourire

au milieu d’la face,

la satisfaction

d’un peu de folie

avec ou sans ébriété.

 

C’qui compte, c’est pas tant le reflet

dans le miroir et encore moins

l’idée qu’on s’en fait.

 

C’qui compte, c’est plutôt le regard

plein à craquer d’une bienveillance

gratuite et une main charitable

qui se pose sans pitié

sur notre épaule.

 

C’qui compte, c’est certain,

c’est pas le nombre,

c’est pas les chiffres,

les additions de gens qu’on rencontre

sur son chemin.

 

C’qui compte, vraiment,

c’est d’en avoir qu’un ;

il s’appelle Charles,

il est précieux,

il est pété,

il est jouasse et sans ponctuation le gars.

 

Et c’qui compte au final,

c’est pas tant de lui dire « je t’aime »,

« merci »,

encore moins de lui faire comprendre

mais c’est de lui dire que tout va bien

quand grâce à lui,

la vie prend tout son sens :

du beau,

du doux,

du vrai.

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